Notre histoire

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L’histoire de Jungholtz

Dans un petit fascicule qu’il consacra au ‘’Vallon du Rimbach’’, Paul Stinzi, en fait la description suivante : ‘’Entre la vallée de la Thur et celle de la Lauch s’ouvre, à Jungholtz, le vallon du Rimbach. Il est moins profond, moins peuplé, moins riche aussi en monuments et en souvenirs historiques que le Florival ou la vallée de Thann mais combien plus calme, plus paisible et plus accueillant ! Cette vision bucolique invite, certes, au voyage dans ce vallon enchanteur mais cache un passé méconnu, celui d’un vallon industriel.

Jungholtz, qui niché à une altitude de 335 mètres au pied des Vosges, doit son nom aux chevaliers de la famille ‘’Jungholtz’’ qui occupait le château qui dominait le village, dont il ne reste aujourd’hui que des ruines.

Il s’agissait d’un château seigneurial qui servait à protéger le prieuré de Thierenbach (fondé comme prieuré de l’Abbaye de Cluny entre 1130 et 1142) qui aujourd’hui encore est un haut lieu de pèlerinage qui accueille chaque année près de 300 000 visiteurs. Sa collection unique en Europe de plus d’un millier d’ex-voto constitue un témoignage saisissant des diverses époques et modes de vies de nos ancêtres.

L’histoire de Jungholtz commence avec celle de Soultz à l’époque Mérovingienne.

Au VIème et VIIème, les rois Mérovingiens ont de vastes domaines en Alsace (Colmar, Rouffach et Soultz). L’abbaye d’Ebersmunster reçoit une partie de la vallée du Rimbach du duc Etichon-Aldaric, on le sait par les textes retraçant l’histoire de Rimbach-Zell.

En 1220, on trouve la trace de la famille des chevaliers de Jungholtz. Le château existait donc certainement déjà à cette date ; le vallon a probablement été peuplé très anciennement, cependant son encaissement et par conséquent le manque de terres arables a toujours limité son développement démographique.
Le nom est vraisemblablement dérivé de l’allemand jung, jeune et de Holtz, bois. L’origine du nom désigne certainement le reboisement d’un terrain défriché.

Le château et la ville ont souvent changé de propriétaire. Mais à partir de 1447, Jungholtz est à Wersich Bock Von Stauffenberg avant de parvenir en 1493 à Reinhart Von Schauenburg et sa famille. Durant la révolution, le château de Jungholtz est détruit et pillé.

A la fin du XIVème et au XVème, Jungholtz est considéré comme une ville. Mais, cette ville n’est pas une commune parce qu’elle n’a pas de ban. Plusieurs conflits ont lieu entre 1455 et 1656 concernant l’existence du ban de Jungholtz. Jungholtz et Wuenheim ont ainsi fait partie du ban de SOULTZ jusqu’au XIXème.

Au XVIIIème, le village est essentiellement habité par des Juifs qui ont leur demeure sur la rive gauche du Rimbach.
Le 6 mars 1655, les Juifs obtiennent des Schauenbourg l’autorisation d’inhumer leurs morts sur un terrain appartenant aux nobles des Schauenburg, connu sous le nom de Thiergarten, se trouvant dans les fossés du château.
Ce qui fait que le cimetière israélite de Jungholtz semble être l’un des plus anciens du Haut Rhin. Il s’étend aujourd’hui tout autour de la butte de l’ancien château.

un reste de mur … aujourd’hui cet amas de pierre est sur une propriété privée !

une partie du mur d’enceinte situé dans la rue du château

L’acte de naissance officiel de la commune porte la date du 1er octobre 1880 : ce jour-là, Jungholtz a pris son indépendance. Elle était auparavant rattachée à Soultz.
Les bombardements français de 1915 et 1918 détruisent une grande partie du village. Il sera reconstruit en 1920.

Jungholtz reste essentiellement un village ouvrier. La proximité de la rivière et la présence de la forêt vont provoquer l’implantation de l’activité industrielle : tissage et constructions métalliques. L’intense activité industrielle va provoquer la création de la commune de Jungholtz.

  • 1856 : construction d’une aiguiserie de broches au lieu-dit « Bachmatten »
  • 1860 : le moulin de l’usine LATSCHA & cie est détruit pour être remplacé par une tournerie mécanique
  • 1866 : construction d’une tournerie en fer et d’une machine à vapeur
  • 1891 : construction d’une fonderie pour les petites pièces de broches
  • 1898 : Les LATSCHA achètent la filature de Jungholtz puis fondent une usine d’accessoires pour filature
  • 1907 : l’aiguiserie de broches est transformée en atelier de tissage après sa vente à l’entreprise Stehelin-Scheurer
  • 1921 : L’entreprise LATSCHA & cie est vendue à la Société Alsacienne de Construction Mécanique (SACM) de Mulhouse
  • 4 février 1945 : Jungholtz est libéré par le 4ème régiment des Spahis Marocains
  • 1958 : Une chapelle dédiée à Saint Joseph est édifiée au sein du village
  • 1979 : L’usine ferme ses portes. Les activités industrielles y reprennent en 1980 avec l’implantation de l’entreprise ATOMEC et la société d’équipement électrique SA3E qui elles aussi fermeront quelques années plus tard.
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Mairie de Jungholtz
17 Rue de Rimbach
68500 Jungholtz

03 89 62 22 11

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